FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 1719  de  M.   Perrut Bernard ( Union pour un Mouvement Populaire - Rhône ) QE
Ministère interrogé :  Santé, jeunesse et sports
Ministère attributaire :  Santé, jeunesse et sports
Question publiée au JO le :  31/07/2007  page :  5048
Réponse publiée au JO le :  11/09/2007  page :  5565
Rubrique :  assurance maladie maternité : généralités
Tête d'analyse :  réglementation
Analyse :  conjoints survivants. durée d'affiliation
Texte de la QUESTION : M. Bernard Perrut appelle l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur les nouvelles dispositions du décret n° 2007-199 relatif aux droits des veuves à bénéficier des prestations de l'assurance maladie et maternité du conjoint décédé qui prévoient une réduction de quatre années à douze mois seulement. Or, dans le cas d'un veuvage précoce d'une mère ayant de jeunes enfants et ne pouvant travailler, cette limitation ne manquera pas de créer de sérieuses difficultés pour la protection sanitaire de la famille. Il lui demande quelles sont ses intentions pour faire face à ce problème.
Texte de la REPONSE : L'attention de la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports a été appelée sur l'inquiétude des conjoints survivants suite à la parution du décret n° 2007-199 du 14 février 2007 relatif à la carte vitale, s'agissant de la modification de l'article L. 161-5 du code de la sécurité sociale, prévue par l'article 9. Les inquiétudes procèdent d'une interprétation erronée de l'objet et de la portée de cet article. En effet, les personnes titulaires d'une pension ou rente de vieillesse de la part d'un régime obligatoire et qui n'exercent aucune activité salariée ont droit et ouvrent droit aux prestations en nature de l'assurance maladie maternité sans limitation de durée. Elles ne sont donc pas concernées par le dispositif du maintien de droits. En cas de décès du titulaire de la pension ou de la rente, le conjoint ayant droit titulaire d'une pension de réversion continue à bénéficier de ces avantages. Les conjoints dans cette situation ne sont également pas concernés par le dispositif du maintien de droits. L'objet de cet article consiste à ramener de quatre à un an la durée pendant laquelle les personnes qui cessent de relever d'un régime professionnel continuent à bénéficier des prestations en nature de ce régime. La durée pour les prestations en espèces demeure quant à elle inchangée. La réduction du maintien de droits à un an participe de la politique actuelle de lutte contre la fraude et de contrôle de la résidence. Il n'était en effet pas acceptable que certaines personnes n'ayant plus leur résidence en France bénéficient d'un maintien de leurs droits sans cotisations pendant quatre ans et d'une prise en charge de leurs soins lors de leurs séjours temporaires en France. C'est pourquoi la loi de financement de la sécurité sociale pour 2007 prévoit notamment que les organismes d'assurance maladie contrôlent au moins une fois par an l'effectivité de la résidence et fixe une obligation pour toute personne de déclarer, auprès de l'organisme de sécurité sociale auquel elle est rattachée, tout changement dans sa situation familiale ou dans son lieu de résidence. Dans ce cadre il est cohérent de réduire la durée du maintien de droits à un an.
UMP 13 REP_PUB Rhône-Alpes O