FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 17234  de  M.   Kucheida Jean-Pierre ( Socialiste, radical, citoyen et divers gauche - Pas-de-Calais ) QE
Question retirée  le : 19/06/2012  ( Fin de mandat )
Ministère interrogé :  Santé, jeunesse et sports
Ministère attributaire :  Travail, emploi, formation professionnelle et dialogue social
Question publiée au JO le :  19/02/2008  page :  1359
Date de changement d'attribution :  17/05/2012
Rubrique :  pharmacie et médicaments
Tête d'analyse :  médicaments
Analyse :  prix. hausse. lutte et prévention
Texte de la QUESTION : M. Jean-Pierre Kucheida attire l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur la mise en vente libre service des médicaments délivrables hors prescription dans les pharmacies. Sur les trois mille produits potentiellement éligibles, la plupart sont déremboursés ou non remboursables. Il incombe au patient d'en assurer pleinement la charge et ces médicaments entreront prochainement sur le marché concurrentiel. Nous avons tous pu constater que dans les grandes surfaces, la pratique est à l'entente sur les prix. Les dernières conclusions établies sur les prix des biens vendus lors de la période de Noël attestent de la réalité de ce phénomène. Que cela concerne l'alimentation, les jouets, l'électroménager, les écarts sont infimes voire inexistants. Compte tenu des enjeux qui drainent les marchés des produits pharmaceutiques, et de la compétition qui règne entre les grands laboratoires, il est à craindre que ce constat ne se transpose dans le cadre de la mise en vente libre des médicaments délivrables hors prescription. La forte augmentation des prix de certains médicaments déremboursés est un indicateur probant de cette possibilité. Force est de constater que le consumérisme préside à la réforme du système de santé en France, et que le patient devient un consommateur soumis à la férocité du marché. Il est illusoire de croire à une baisse mécanique des coûts des médicaments, et ce sont une fois encore les personnes les plus fragilisées qui se verront privées de l'accès aux médicaments de première nécessité. En conséquence, il lui demande de renoncer à la libéralisation forcée d'un marché de la médecine, qui laisse présager le démantèlement du système français de santé, qui doit son humanité à la solidarité qu'il doit continuer d'exercer au bénéfice de tous.
Texte de la REPONSE :
S.R.C. 13 FM Nord-Pas-de-Calais N