Texte de la QUESTION :
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M. Laurent Hénart attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur le mécontentement des bouchers chevalins. En France, l'abattage des animaux, le contrôle sanitaire, et la traçabilité de la viande sont strictement réglementés. Ce système permet le transfert ininterrompu de l'élevage à la distribution, d'informations de nature réglementaire ou volontaire à destination du consommateur, pour assurer sa sécurité alimentaire et l'informer. La procédure de traçabilité s'appuie sur le système d'identification, dotant les animaux d'une véritable carte d'identité individuelle sans laquelle ils ne peuvent circuler. La protection des animaux est assurée jusqu'à leur abattage par des mesures destinées à éviter les blessures et la douleur. Bien qu'une législation exigeante soit mise en place pour le bien-être animal, les associations de défense des animaux estiment néanmoins qu'elle est insuffisante ou inappliquée et annoncent publiquement que les transports occasionneraient des souffrances, blessures et fractures aux animaux. Les bouchers chevalins ne comprennent pas que les associations de défense animale s'attaquent régulièrement à leur profession. Ils souhaiteraient que leur profession, légale et réglementée, soit respectée et que ces mêmes dispositions soient obligatoirement appliquées à l'importation. Dès lors, il lui demande les mesures qu'il entend prendre afin de concilier les intérêts en présence, c'est-à-dire assurer le traitement des animaux et rétablir l'honorabilité professionnelle des bouchers chevalins.
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