Texte de la REPONSE :
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Les universités sont désormais engagées dans un processus de professionnalisation de leurs formations. Elles s'attachent non seulement à délivrer les savoirs fondamentaux qui sont au coeur de tout enseignement supérieur mais aussi à favoriser l'acquisition des compétences indispensables à l'entrée dans la vie active. À ce titre, la plupart des formations universitaires incluent dans leurs maquettes des unités d'enseignement à visée professionnelle : savoirs pratiques, projets tutorés, stages, module « projet personnel et professionnel », savoirs transversaux (langues vivantes, maniement des outils informatiques) susceptibles d'être réinvestis dans un métier. Dans ce contexte, le travail étudiant constitue un élément important dans la mesure où il mobilise et développe les compétences de l'étudiant salarié. Celles-ci doivent pouvoir être reconnues et validées, notamment au moyen de l'attribution de crédits, dès lors que trois conditions sont réunies : la maquette de la formation intègre cette activité dans l'un deses parcours ; le travail en question contribue, par une ou plusieurs de ses dimensions, à l'acquisition des connaissances ou compétences définies dans les objectifs de la formation ; il se traduit de la part de l'étudiant par la production d'un document (rapport, étude, etc.) ou par une épreuve qui fait l'objet d'une évaluation universitaire.
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