FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 17884  de  M.   Roubaud Jean-Marc ( Union pour un Mouvement Populaire - Gard ) QE
Ministère interrogé :  Solidarité
Ministère attributaire :  Santé, jeunesse, sports et vie associative
Question publiée au JO le :  26/02/2008  page :  1568
Réponse publiée au JO le :  09/09/2008  page :  7853
Date de changement d'attribution :  01/04/2008
Rubrique :  santé
Tête d'analyse :  soins et maintien à domicile
Analyse :  personnes dépendantes. perspectives
Texte de la QUESTION : M. Jean-Marc Roubaud attire l'attention de Mme la secrétaire d'État chargée de la solidarité sur les nombreuses structures qui effectuent un travail remarquable au service des personnes dépendantes (personnes âgées et handicapées) et les besoins en milieu rural qui sont importants. La demande de maintien à domicile est vivement souhaitée d'autant plus que les hôpitaux sont bien souvent éloignés d'un minimum de 30 kilomètres. En conséquence, il lui demande si elle envisage de prendre des mesures pour améliorer l'offre de soins à domicile en direction de personnes fragiles.
Texte de la REPONSE : Le système de soins doit répondre pleinement aux besoins médicaux et médico-sociaux des malades tout en respectant leur souhait de continuer à vivre le plus longtemps possible à leur domicile. L'hospitalisation à domicile (HAD) joue un rôle prépondérant dans le maintien à domicile, en permettant d'éviter une hospitalisation à temps complet ou d'en diminuer la durée. Le Gouvernement a donc affiché sa volonté de renforcer le développement des structures d'HAD et son objectif d'atteindre 15 000 places d'ici 2010, soit environ 5 millions de journées. Dans cette perspective, diverses mesures facilitent ce développement : l'ordonnance du 4 septembre 2003 supprime l'opposabilité de la carte sanitaire aux structures d'hospitalisation à domicile ; l'HAD constitue un volet obligatoire des schémas régionaux d'organisation sanitaire (SROS) ; l'abrogation de l'ancien article L. 6122-3 du code de la santé publique a permis la fin du taux de change qui limitait particulièrement le développement des places d'HAD ; il n'est plus nécessaire de fermer des lits d'hospitalisation complète pour créer des place d'HAD ; la mise en oeuvre, à compter du 1er janvier 2006, d'une tarification à l'activité à 100 % pour tous les établissements d'hospitalisation à domicile publics ou privés (PSPH, associatifs ou à but lucratif), est un élément favorable pour donner à l'HAD une impulsion nouvelle ; depuis le décret n° 2007-241 du 22 février 2007 les structures d'HAD ont la possibilité d'intervenir dans des établissements d'hébergement pour personnes âgées (EHPA). Ces efforts ont permis une montée en charge significative de ce secteur et un rééquilibrage territorial. Ainsi, au 31 décembre 2007, les capacités nationales sont les suivantes : le nombre total de structures d'HAD en France s'élève à 204 en 2007 contre 108 en 2002 ; le nombre de journées est passé de 1 511 053 en 2005 à 2 379 364 journées en 2007. Les inégalités géographiques se réduisent puisque seuls 3 départements métropolitains en 2007 ne comptent aucune journée d'HAD contre 8 en 2006, 13 en 2005, 33 en 2002 et 52 en 1999. Dans les départements d'outre-mer (DOM), l'offre d'HAD existe en Guadeloupe et à la Réunion-Mayotte.
UMP 13 REP_PUB Languedoc-Roussillon O