Texte de la REPONSE :
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L'autoroute A7 constitue un axe stratégique de grand transit, dont le niveau de trafic est proche de la saturation, notamment au droit de Reventin-Vaugris. La réalisation d'un nouveau diffuseur, même partiel, serait susceptible d'aggraver les conditions de circulation, les deux échangeurs les plus proches étant à quatre et neuf kilomètres. En outre, une telle décision ne serait pas conforme aux orientations prises le 4 décembre 2006 par la ministre de l'écologie et du développement durable et le ministre des transports, de l'équipement, du tourisme et de la mer, à la suite du débat public, sur la politique des transports dans la vallée du Rhône et sur l'arc languedocien. Ces orientations visent au contraire à préserver par diverses mesures d'exploitation la capacité de l'autoroute A7. Par ailleurs, la directive territoriale d'aménagement de l'aire urbaine de Lyon, approuvée par décret en Conseil d'État le 9 janvier 2007, proscrit la création de diffuseurs supplémentaires sur des itinéraires autoroutiers dédiés au transit et déjà saturés. Ces éléments conduisent à juger peu opportune la réalisation d'un nouveau diffuseur sur l'autoroute A7 à hauteur de Reventin-Vaugris. Seule une étude à caractère socio-économique, démontrant que les bénéfices tirés de la réalisation de l'échangeur l'emportent sur les inconvénients, permettrait de donner une suite favorable à cette demande. Les collectivités territoriales concernées peuvent, à cet effet, se rapprocher de la société concessionnaire ASF pour définir les modalités de réalisation et de financement d'une telle étude.
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