Texte de la REPONSE :
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Plusieurs dispositifs concourent à renforcer la prise en compte des parents dans le parcours de soins d'un jeune souffrant de troubles psychiques, soit qu'ils organisent leur information et le recueil de leur avis sur les soins dispensés, soit qu'ils leur apportent un soutien dans leur relation au jeune. D'une façon générale, l'information des représentants légaux du mineur est prévue par l'article L. 1111-2 du code de la santé publique, dans les limites imposées par l'urgence ou l'impossibilité d'informer. En outre, les recommandations de prise en charge élaborées dans le champ des troubles psychiques des enfants et adolescents tendent à donner une importance croissante à l'information des parents sur les troubles de leur enfant et les modalités de sa prise en charge. Des recommandations élaborées par la Haute Autorité en santé en 2005 pointe ainsi l'importance de donner une information circonstanciée aux parents sur les troubles du développement de leur enfant. Par ailleurs, plusieurs dispositifs organisent un soutien aux parents confrontés à la souffrance psychique de leur enfant. Le réseau des écoles des parents et des éducateursa mis en place plusieurs lignes téléphoniques, soit dédiées à un soutien aux parents (telles que « Inter-Service parents »), soit ouvertes à la fois aux jeunes et à leurs parents (telles que « Espace écoute jeunes », « jeunes violence écoute »). Enfin, le dispositif des « maisons des adolescents » répond spécifiquement à cette nécessité de prise en compte des parents dans le parcours de soins des jeunes. Ces maisons constituent en effet des lieux de propositions de soins à l'usage des adolescents, de leur famille et des professionnels qui les côtoient. À la faveur d'un soutien financier conséquent de l'État (dotation annuelle de 5,2 millions d'euros), 68 maisons ont été créées à la date de septembre 2008. À la suite de la présentation par la ministre chargée de la santé du plan santé des jeunes, le programme a été amplifié : l'objectif est celui d'un passage de 75 à 100 maisons des adolescents à horizon 2010. De plus, le cahier des charges des maisons des adolescents va être appelé à évoluer en 2009 pour prendre en compte la recommandation, formulée par la défenseure des enfants dans son rapport 2007, de mettre en place des équipes mobiles adossées aux maisons des adolescents.
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