Texte de la REPONSE :
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En France, le taux de port de la ceinture de sécurité a beaucoup progressé au cours des dernières années, notamment depuis que le non-respect de cette obligation est sanctionné par un retrait de trois points du permis de conduire. Toutefois, le non-port de la ceinture représente encore le troisième facteur à l'origine des tués sur la route, après l'alcool et la vitesse. En 2007, si chaque usager avait bouclé sa ceinture, à l'avant comme à l'arrière, près de 400 vies auraient pu être sauvées et de très nombreux blessés épargnés. Le port de la ceinture constitue donc un véritable enjeu de santé publique. Il engendre des gains humains et financiers substantiels pour l'ensemble de la collectivité. Alors que tous les usagers ne sont pas encore convaincus de son utilité et que l'objectif national de sécurité routière est de diminuer le risque routier et d'atteindre le seuil de 3000 tués par an d'ici 2012, il n'est pas envisagé de réduire les peines sanctionnant cette infraction. Il convient enfin de souligner que beaucoup d'infractions communément considérées comme mineures (« petits » excès de vitesse, oublis de clignotants, distances de sécurité non respectées, non-port de la ceinture de sécurité...) sont à l'origine de la plupart des accidents mortels.
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