Question N° :
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Ministère interrogé : |
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Tête d'analyse : |
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Analyse : |
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Texte de la REPONSE : |
Les dernières années ont été marquées par une recomposition de l'offre de soins en périnatalité guidée par des impératifs de sécurité et de réduction des taux de mortalité maternelle et périnatale. La mortalité périnatale et la mortalité maternelle sont passées en trente ans respectivement de 35 à 10,9 pour 1 000 et de 25 à 7 pour 100 000 nouveau-nés (données de la dernière enquête périnatale, chiffres 2004). Cette recomposition a été fortement orientée par les décrets du 9 octobre 1998 qui ont fixé : un seuil minimal (300) d'accouchements à effectuer pour qu'une maternité puisse être autorisée ; une mise aux normes des établissements notamment en termes de personnel (le plan périnatalité 2005-2007 a repris cet objectif et lui a donné une assise financière solide. Sur les 274 millions du plan périnatalité, 130 millions ont été dédiés aux mises aux normes des établissements publics et privés) ; une gradation des maternités en trois niveaux de prise en charge en fonction du risque néonatal ; l'ensemble des professionnels de la naissance devant se coordonner dans le cadre de réseaux de périnatalité. Ces considérations de sécurité de prise en charge ont conduit à une recomposition de l'offre de soins avec en particulier la fermeture de maternités réalisant moins de 300 accouchements qui sont passées de 75 en 1999 à 24 au 31 décembre 2006. L'analyse des temps d'accès qui reste un critère majeur dans la sécurité de prise en charge met en évidence que plus de 90 % de la population se situe à moins de 30 minutes d'une maternité et près de 98 % se situe à moins de 40 minutes. L'enjeu de la politique périnatale est d'offrir à chaque patiente la possibilité de recourir rapidement à une maternité adaptée au niveau de risque médical. Cette gradation de l'offre de soins ne se fonde pas sur le statut public ou privé des établissements mais sur l'adaptation de la structure à la patiente sur la base de critères médicaux.
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