FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 19443  de  M.   Gille Jean-Patrick ( Socialiste, radical, citoyen et divers gauche - Indre-et-Loire ) QE
Question retirée  le : 08/04/2008  ( Retrait à l'initiative de l'auteur )
Ministère interrogé :  Écologie, énergie, développement durable et aménagement du territoire
Ministère attributaire :  Écologie, énergie, développement durable et aménagement du territoire
Question publiée au JO le :  25/03/2008  page : 
Rubrique :  environnement
Tête d'analyse :  faune et flore
Analyse :  insectes pollinisateurs. disparition. lutte et prévention
Texte de la QUESTION : M. Jean-Patrick Gille attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire, sur l'apiculture et la survie des abeilles. En effet, depuis quelques années, les abeilles disparaissent dans le monde entier. Aux États-unis, la moitié des États sont affectés et les apiculteurs perdent 30 à 90 % de leurs colonies. Les abeilles disparaissent soudainement, laissant peu ou pas d'adultes morts dans (ou) à proximité des colonies. Selon un rapport du National research council (États-unis), le nombre d'abeilles domestiques a chuté de 30 % en vingt ans aux États-unis. Ce «syndrome de l'effondrement de colonie» («colony collapse disorder» : CCD) est particulièrement dévastateur pour les cultures de fruits et légumes qui dépendent des insectes pollinisateurs. Les abeilles sont garantes de la biodiversité et de la variété de notre alimentation. Les apiculteurs français sont eux aussi concernés par le phénomène comme en témoigne le cas récent d'un apiculteur d'Indre-et-Loire. Ce dernier tient d'ailleurs à exprimer ses craintes si les OGM étaient acceptés en France, puisque les plantes OGM sont une menace supplémentaire pour les abeilles, et que de la survie des abeilles dépend l'avenir de l'espèce humaine. Face à cette situation, il souhaiterait connaître les mesures envisagées par le Gouvernement pour préserver les abeilles, et donc préserver notre alimentation.
Texte de la REPONSE :
S.R.C. 13 AU Centre N