FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 20745  de  M.   Giscard d'Estaing Louis ( Union pour un Mouvement Populaire - Puy-de-Dôme ) QE
Ministère interrogé :  Intérieur et collectivités territoriales
Ministère attributaire :  Intérieur et collectivités territoriales
Question publiée au JO le :  15/04/2008  page :  3186
Réponse publiée au JO le :  17/06/2008  page :  5220
Rubrique :  coopération intercommunale
Tête d'analyse :  organes délibérants
Analyse :  conseillers délégués. désignation. droits de l'opposition
Texte de la QUESTION : M. Louis Giscard d'Estaing alerte M. le secrétaire d'État à l'intérieur et aux collectivités territoriales sur les droits accordés à l'opposition dans les communautés d'agglomération instituées par la loi Chevènement. En effet, rien n'oblige aujourd'hui un maire à accorder à la minorité ou aux minorités municipales de la commune d'être représentées dans les instances de la communauté d'agglomération. Il aimerait connaître sa position sur la mise en place d'une représentation proportionnelle des groupes municipaux dans les instances intercommunales, en fonction du nombre de sièges dont dispose la commune : par exemple, par tranche de 5 délégués communautaires, en affecter un aux listes d'opposition, par ordre décroissant de voix obtenues. En effet, il parait contraire à tout principe de démocratie locale que la ou les listes d'opposition se voient écartées de siéger au conseil communautaire de l'agglomération.
Texte de la REPONSE : La représentation des conseillers municipaux d'opposition dans les organes délibérants des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) n'est actuellement prévue que pour les communes adhérant à une communauté urbaine dont le conseil est composé de délégués élus par chaque conseil municipal des communes membres à la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne, dès lors que la commune concernée a plus d'un délégué. La question de l'extension de ce mode de scrutin à l'élection des délégués des communautés d'agglomération peut légitimement se poser, compte tenu du niveau d'intégration des compétences de ces EPCI et de l'attente d'une plus grande démocratie dans leurs conseils communautaires. L'adoption d'une disposition de ce type devra s'inscrire, en tout état de cause, dans un projet visant à réformer l'intercommunalité pour lui donner les moyens de faire face aux enjeux de développement harmonieux des territoires qui lui sont assignés.
UMP 13 REP_PUB Auvergne O