Texte de la REPONSE :
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Le bégaiement atteint 1 % de la population, soit environ 600 000 personnes en France, et débute le plus souvent entre trois et sept ans. L'intervention doit être précoce puisque, sans prise en charge, un enfant atteint sur quatre demeurera bègue à l'âge adulte. Selon les cas, un ensemble de thérapies peuvent être proposées dans le domaine de l'orthophonie et de la phoniatrie, des thérapies comportementales et cognitives, des approches psychologiques. Des traitements médicamenteux sont également envisageables. La rééducation du bégaiement est expressément mentionnée dans la liste des actes professionnels accomplis par les orthophonistes fixée par le décret n° 2002-721 du 2 mai 2002. Le ministère chargé de la santé développe une politique active dans ce domaine. Ainsi, la recherche des signes d'alerte du bégaiement à destination des parents et des professionnels a été intégrée dans le nouveau modèle du carnet de santé de l'enfant entré en vigueur au 1er janvier 2006. Il soutient par ailleurs la conception et la diffusion d'outils destinés à l'amélioration de l'information et de la formation des professionnels dans ce domaine. On peut citer par exemple le fascicule Bégaiement : intervention préventive précoce chez le jeune enfant, réalisé en 2005 par l'association Parole-Bégaiement et destiné aux professionnels de la petite enfance, ou encore la brochure et le DVD-Rom les Troubles de l'évolution du langage chez l'enfant, outils destinés aux professionnels de santé non spécialistes, réalisés en 2007 par la Société française de pédiatrie et dans lesquels une rubrique est consacrée au bégaiement.
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