Texte de la REPONSE :
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La France est particulièrement attentive à l'évolution de la situation des droits de l'homme en Chine, et a suivi de près les événements qui ont secoué le Tibet au cours des derniers mois. Le ministre des affaires étrangères et européennes et la secrétaire d'État chargée des affaires étrangères et des droits de l'homme ont rencontré les représentants du Dalaï Lama, les associations pro-tibétaines ainsi que l'émissaire du président chinois, M. Zhao Jinjun. Le gouvernement français considère que seul le dialogue permettra de parvenir à une situation durable dans le cadre de la République populaire de Chine. Nous l'avons dit aux responsables chinois. La reprise du dialogue entre les autorités chinoises et les représentants du Dalaï Lama, le 4 mai dernier, à Shenzhen (Chine du Sud) est une étape importante que nous soutenons pleinement. Les deux parties ont annoncé la poursuite de ce dialogue en juin. La France espère que les espoirs suscités par ce dialogue se manifesteront par des avancées concrètes. La secrétaire d'État chargée des affaires étrangères et des droits de l'homme, Mme Rama Yade, a écrit à son homologue chinois pour exprimer son inquiétude concernant les dernières arrestations. Elle a exprimé le 3 avril, « sa sérieuse déception » lors de la condamnation de Hu Jia. De manière plus générale, la situation des droits de l'homme est suivie avec la plus grande attention par la France ainsi que ses partenaires européens. Nous évoquons le sujet des droits de l'homme à titre bilatéral mais également dans le cadre du dialogue entre l'Union européenne et la Chine sur les droits de l'homme. Lors de la dernière session de ce dialogue biannuel qui a eu lieu le 15 mai en Slovénie, ces questions ont été abordées.
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