Texte de la REPONSE :
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L'honorable parlementaire s'est enquis de la situation des minorités religieuses au Koweït, notamment chrétienne et juive, et des intentions de la France en faveur de la préservation de la liberté religieuse et de croyance. L'article 2 de la constitution koweïtienne de 1962 précise que la religion de l'État est l'islam et que la charia est « une des sources principales de la législation ». L'article 35 de cette même constitution énonce que « la liberté religieuse est absolue » et que « l'État protège la libre pratique des religions conformément aux coutumes établies, à condition qu'elles ne s'opposent pas à l'ordre et à la moralité publics ». L'article 29 affirme l'égalité des personnes concernant leur dignité et leurs droits « sans distinction de race, d'origine, de langue ou de religion » et il n'existe pas de législation discriminatoire en fonction de la religion. La progression des courants islamistes koweïtiens lors des récentes' élections législatives (17 mai 2008) n'a pas remis en cause ces principes. Comme pour les autres pays de la région, le Gouvernement français est attentif au respect de la liberté religieuse et de croyance au Koweït et est attaché à ce que celle-ci soit préservée et garantie.
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