Texte de la REPONSE :
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L'industrie du verre, présente historiquement sur notre territoire à proximité des lieux d'embouteillage, est une industrie très capitalistique, fortement concentrée : seuls restent en lice les groupes capables de fabriquer des quantités considérables pour bénéficier d'un effet d'échelle. L'ajustement des capacités de production dans un marché dont il est difficile de prévoir l'évolution a accru le risque de tensions dans les livraisons. Cette situation, apparue en 2007, est identique en Europe. En conséquence, il n'est pas possible de s'approvisionner dans les pays voisins. Dans ce contexte, les viticulteurs et leurs fédérations professionnelles ont tout intérêt à maintenir et à développer des contacts étroits avec les verriers, tant au niveau local que national. Cela permettrait de favoriser toutes les possibilités d'ajustements de la production pour gérer les contretemps et assurer une meilleure prévision tant quantitative que qualitative des besoins (en termes de forme, de teinte des bouteilles). Les verriers, quant à eux, doivent s'attacher à développer le tri du calcin par couleur afin de s'adapter aux tendances du marché, organiser au mieux le calendrier des fabrications et des opérations de maintenance et de modernisation de leurs installations pour répondre aux exigences environnementales.
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