DEBAT :
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ATTITUDE DU GROUPE GDR POLITIQUE DE L'EMPLOI M. le président. La parole est à M.
Jean-François Copé, pour le groupe de l'Union pour un mouvement
populaire. M. Jean-François Copé. Monsieur le président, il
n'est pas d'usage que, à l'occasion d'une séance de questions au Gouvernement,
je me substitue à l'un de mes amis députés, en l'occurrence Gérard Cherpion, qui
devait poser une question importante sur l'emploi. Si je le fais, c'est pour
élever ici, au nom de notre groupe, une protestation très calme, mais très
solennelle, à l'encontre des députés communistes, dont le comportement est tout
simplement inqualifiable. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et
NC. - Exclamations sur les bancs du groupe GDR.) M. Jean-Paul
Lecoq. C'est de votre côté que sont les voyous ! M.
Jean-François Copé. Bien loin de l'Assemblée de dialogue, monsieur
Accoyer, nous avons entendu des injures, des clameurs, et les députés
communistes nouvelle manière ont eu, vis-à-vis du ministre du travail et du
Premier ministre, un comportement qui nous a quelque peu surpris. Si nous
travaillons, tous autant que nous sommes, c'est au service de la France. Chaque
avis est respectable. La réforme des retraites est vitale pour notre pays, et
nous entendons bien défendre ici l'intérêt des Français, en sauvant le système
de retraite par répartition. Au nom de mes amis députés, je souhaite que ce
débat se déroule dans le respect de chacun. Monsieur le président, eu égard au
comportement que viennent d'avoir les députés communistes, je demande que nous
soyons en situation d'appliquer le règlement. Il me semble que, en pareille
circonstance, il prévoit, au minimum, un rappel à l'ordre comme sanction pour
marquer que chacun, dans les institutions de la République, doit se respecter.
(Mmes et MM. les députés du groupe UMP se lèvent et applaudissent. -
Applaudissements sur les bancs du groupe NC. - Exclamations sur les bancs des
groupes GDR et SRC.) M. Marcel Rogemont. Où est la
question ? M. Jean-François Copé. Mais je ne voudrais pas
que les communistes imaginent que nous allons laisser passer cette occasion pour
rappeler que les résultats de l'emploi en France se sont améliorés grâce à la
croissance, grâce au travail des Français et grâce à la politique économique que
nous menons. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Je
souhaiterais, en pensant à mon ami Gérard Cherpion, qui aurait formulé cette
question infiniment mieux que moi, interroger M. Wauquiez sur la situation de
l'emploi dans notre pays. (Applaudissements sur les bancs du groupe
UMP.) M. le président. La parole est à M. Laurent
Wauquiez, secrétaire d'État chargé de l'emploi. M. Laurent
Wauquiez, secrétaire d'État chargé de l'emploi. Monsieur le
député, c'est bien évidemment en songeant à Gérard Cherpion - qui est, dans
votre groupe, l'expert en matière de politique de l'emploi - que je vais vous
répondre. Il nous a en fait interrogés sur la situation et les chiffres de
l'emploi. Avec le recul, on mesure que, en la matière, les choix qui ont été
faits par le Gouvernement de François Fillon se sont avérés positifs au bout de
deux ans de crise. Notre pays a mieux résisté que d'autres, par exemple la
Grande-Bretagne ou les États-Unis. D'autre part, depuis plusieurs semaines, les
signaux sont en train de se mettre au vert. Nous avons connu deux mois
consécutifs de baisse du nombre de demandeurs d'emploi. (Exclamations sur les
bancs des groupes SRC et GDR.) Mme Marie-Hélène Amiable.
Vous les radiez ! M. Laurent Wauquiez, secrétaire d'État.
Pour la première fois depuis la crise, le taux de chômage a reculé, à 9,3 %.
D'autres signes ont été remarqués : la hausse des chiffres de l'intérim, la
reprise des embauches, la reprise des offres d'emploi collectées par Pôle
emploi, la baisse du nombre de plans sociaux. Bien entendu, c'est là le
résultat d'une mobilisation et des choix du gouvernement de François Fillon, qui
ont été à rebours d'un traitement statistique du chômage. La seule proposition
du parti socialiste en matière de politique de l'emploi consistait à baisser le
taux de TVA, mesure qui fut expérimentée en Grande-Bretagne et qui a obtenu des
résultats catastrophiques. (Exclamations sur les bancs du groupe
SRC.) À l'inverse, la majorité a choisi de miser sur des dispositifs
comme l'activité partielle, les contrats aidés, la reconversion des demandeurs
d'emploi, les mesures de soutien à la création d'activité. Aujourd'hui, ce
sont les fruits de ces efforts que nous commençons à récolter. Certes, la
situation reste très difficile pour bon nombre de nos compatriotes et nous ne
devons rien lâcher sur le front de l'emploi. Mais l'engagement qu'avait pris le
Président de la République d'arrêter en 2010 la hausse massive du chômage sera
tenu. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
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