Texte de la REPONSE :
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Il convient de relever que les problèmes de sécurité décrits ne relèvent à titre principal ni du code de commerce ni de celui de la consommation mais de l'article L. 313-5 du code pénal. Ces pratiques relèvent en effet du délit de grivèlerie, assimilable à la filouterie ou à l'escroquerie, qui sont déjà réprimées ; elles n'appellent donc pas de mesure nouvelle de la part du Gouvernement. Les commerçants sont par ailleurs libres de prendre toutes les mesures utiles en vue de s'assurer de la bonne exécution des transactions, dans le respect des textes en vigueur. Enfin, les responsables de stations-service indépendants, susceptibles d'avoir besoin d'investir pour pallier leurs problèmes de sécurité, ont la possibilité de déposer une demande auprès du Comité professionnel de la distribution des carburants (CPDC) en vue de faire subventionner partiellement leur projet d'investissement de sécurité, sous certaines conditions à l'adresse suivante : Comité professionnel de la distribution des carburants 8, rue Eugène et Armand-Peugeot 92567 Rueil-Malmaison Cedex.
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