Texte de la QUESTION :
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M. Jean-Marie Morisset alerte Mme la ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative sur les préoccupations de la profession d'esthéticienne. Il semblerait que plusieurs restrictions de plus en plus contraignantes ne viennent compromettre leurs activités. En effet, contrairement à leurs collègues européennes, les esthéticiennes françaises ne sont pas autorisées à pratiquer l'épilation au laser, qui doit être pratiquée exclusivement par les médecins ou auxiliaires médicaux, conformément à l'arrêté du 6 janvier 1962. De même, l'article 3 du décret de 8 octobre 1996 réserve la pratique du massage aux seuls masseurs-kinésithérapeutes, alors que le massage fait partie intégrante de tous les soins proposés en instituts de beauté. La remise en cause de cette activité risque de diminuer le nombre de leurs entreprises, alors que la demande est en constante augmentation et que des officines de massage profitent du marché pour reprendre les activités que les esthéticiennes n'ont pas le droit d'exercer. Aussi, la profession propose : que les soins de beauté et de bien-être ne soient pas classés dans la catégorie des soins médicalisés ; d'aménager l'arrêté de 1962 afin d'autoriser tous types d'épilation aux esthéticiennes ayant une formation adéquate ; et d'assurer aux esthéticiennes françaises les mêmes droits que leurs homologues européennes. C'est pourquoi, il lui demande de lui indiquer la suite qu'elle entendra réserver à ces propositions.
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