Texte de la REPONSE :
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Reflet de l'amélioration des marchés depuis mi-2006, le prix du lait payé aux producteurs par les transformateurs est en constante hausse depuis le début de l'année 2007. En cumul sur l'année 2007, le prix moyen est de 288 EUR/1 000 litres, en hausse de 7,8 % par rapport à 2006. Cette tendance se poursuit en 2008. Ces évolutions marquent la fin de plusieurs années de baisse du prix du lait et fournissent à la filière laitière une visibilité appréciable pour lui permettre de poursuivre la réflexion engagée sur les éléments nécessaires à un nouvel équilibre des marchés des produits laitiers, dans le cadre de la mise en oeuvre de la réforme de Luxembourg. Un prix du lait rémunérateur pour les producteurs de lait et un partage équitable de la valeur ajoutée entre les opérateurs de la filière constituent deux éléments essentiels du dynamisme de cette filière. L'actualité communautaire est axée autour du bilan de santé de la politique agricole commune (PAC). Le secteur laitier est un secteur stratégique pour de nombreuses régions en France et en Europe, et la prudence qui doit guider les réflexions du bilan de santé afin de ne pas déstabiliser la filière. Cependant, une grande majorité d'États membres ne souhaite pas renouveler le système des quotas laitiers après la campagne 2014-2015. Il est ainsi nécessaire, dans l'intervalle, d'assurer un atterrissage en douceur de la politique laitière européenne, sans déstabiliser la production française, et dans la diversité de nos territoires. Le défi est à la fois dans les régions difficiles, de montagnes en particulier, mais aussi dans les régions concurrentielles. Afin de répondre à cet objectif, trois propositions sont défendues par la France au niveau communautaire : maintenir les instruments de régulation des marchés car le marché des produits laitiers peut être volatil ; préserver l'équilibre des productions et des territoires en accompagnant les régions qui seront fragilisées ; permettre une sortie des quotas très progressive pour ne pas déstabiliser la filière. La présidence slovène a initié le débat du bilan de santé au sein du Conseil. La France a pris le relais de la présidence du conseil agriculture depuis le 1er juillet 2008 et mettra tout en oeuvre, en concertation étroite avec l'ensemble de ses partenaires européens, États membres, Commission et Parlement européen, pour trouver avant la fin de l'année un compromis équilibré.
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