Texte de la REPONSE :
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Comme toute présidence, la présidence française du Conseil de l'Union européenne a, au cours du second semestre 2008, recherché l'articulation la plus juste entre les obligations inscrites à l'ordre du jour institutionnel et ses propres priorités. Au-delà des résultats de cette présidence, la France a proposé aux Vingt-Sept, dans un contexte marqué par une succession de crises majeures (crise dans le Caucase, crise financière et économique, crise de Gaza), une méthode de travail et des objectifs fondés sur la réponse aux préoccupations des citoyens européens. Les impulsions données par la présidence française ont, pour certaines, d'ores et déjà abouti à des décisions (pacte sur l'immigration et l'asile, accord sur le « paquet » énergie climat, bilan de santé de la politique agricole commune, progrès en matière de politique de sécurité et de défense européenne). D'autres devront être poursuivies au cours des prochaines semaines, notamment dans la perspective du Conseil européen de mars (réponse coordonnée à la crise économique et financière). Si la fonction de présidence du Conseil de l'Union européenne constitue indéniablement une opportunité pour témoigner de la vision de l'Union européenne portée par un État membre, elle n'en est pas l'unique moyen. Aussi le Gouvernement entend-il que la France demeure une force de proposition et conserve l'initiative, en étroite relation avec les institutions européennes et ses vingt-six partenaires.
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