Texte de la REPONSE :
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Le Gouvernement est conscient de la situation difficile dans laquelle se trouvent les éleveurs en cas de faillite de l'outil industriel auquel ils ont cédé leur marchandise. Dans le cas présent, les éleveurs sont des créanciers chirographaires et ne disposent pas de garantie leur assurant le remboursement de la créance, autre que le droit de gage général. N'étant pas titulaire d'un droit de préférence, ils interviennent en concurrence avec les autres créanciers. Ces dispositions découlent de la législation en vigueur, le Gouvernement ne peut donc que s'y conformer.
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