Texte de la REPONSE :
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À l'occasion de l'examen du premier volet du Grenelle de l'environnement par le Sénat, le Gouvernement a déclaré, le 3 février 2009, que sur le principe il est favorable à une reconnaissance des conservatoires régionaux des espaces naturels, mais qu'il lui semblerait préférable d'en étudier les modalités dans le cadre de la loi Grenelle II, car d'autres acteurs qui méritent aussi une reconnaissance législative pourraient ne pas comprendre que ces conservatoires soient spécifiquement visés dans le projet de loi alors qu'eux-mêmes ne le seraient pas. Cela pourrait être, par exemple, le cas des parcs naturels ou des centres d'éducation à l'environnement. Les sénateurs ont depuis choisi de transmettre à l'Assemblée une rédaction amendée de l'article 21 du projet de loi de programme, qui prévoit désormais que « l'action des conservatoires d'espaces naturels sera confortée par une reconnaissance spécifique ». Cette localisation dans l'article 21 ne semble pas parfaitement adaptée, car elle laisse penser que les conservatoires d'espaces naturels auraient un rôle plus important dans la mise en place de la trame verte et bleue que tous les autres acteurs du monde rural qui seront mobilisés sur ce chantier partenarial. Quelle que soit la forme qui sera en définitive adoptée par le législateur, le Gouvernement reste favorable à une reconnaissance de l'action des conservatoires pour la préservation de la biodiversité, et pourrait accueillir favorablement un amendement dans ce sens au projet de loi portant engagement national pour l'environnement.
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