Texte de la REPONSE :
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Les Amérindiens de Guyane bénéficient, depuis un certain nombre d'années, de prestations dans le cadre d'une application des mesures de protection sociale que les pouvoirs publics doivent assurer à tous les citoyens résidant régulièrement dans les limites géographiques de ce département d'outre-mer. Le bénéfice de ces prestations a représenté pour les Amérindiens de Guyane, comme pour les autres Guyanais, une amélioration de leur niveau de vie ; il serait injustifié de les en priver sur le critère de leur mode d'existence, d'autant que l'évolution de celui-ci a généré des besoins nouveaux nécessitant des moyens financiers (par exemple pour l'achat de matériels servant à la pêche ou à la chasse). S'agissant des interrogations soulevées par l'honorable parlementaire, il convient de souligner que les phénomènes d'addiction, que ce soit envers l'alcool ou la drogue ne concernent qu'environ 1 % de la population globale de Guyane. A la demande de la direction de la santé et du développement de Guyane, la Croix-Rouge française a renforcé son positionnement sur les fleuves et, dans le cadre de son programme « Santé communautaire », a entrepris des actions ciblées de suivi et d'orientation, avec le concours de médiateurs et personnes relais, pour le plus grand nombre issu de villages amérindiens. Outre la lutte contre les maladies infectieuses ou l'imprégnation mercurielle, les stupéfiants ou les maladies sexuellement transmissibles, la prévention contre l'alcoolisme devrait faire partie des actions initiées conjointement par les services de l'État et ceux du conseil général en direction des populations amérindiennes, comme de l'ensemble de la population guyanaise.
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