Texte de la QUESTION :
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M. Michel Liebgott attire l'attention de M. le ministre du travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité sur l'échec des négociations entre les partenaires sociaux sur la pénibilité au travail. Entamées depuis 2005, ces négociations devaient être le pendant de l'allongement des cotisations de la réforme Fillon de 2003. Aucun compromis n'aura été trouvé entre syndicats qui demandaient un départ en retraite anticipé pour les salariés ayant occupé des postes pénibles et le MEDEF qui proposait un aménagement à mi-temps payé 60 % de l'ancien salaire durant les deux ou trois dernières années d'activité. Actuellement, l'absence de réponse en terme de réparation conduit l'ensemble des travailleurs exposés à des métiers pénibles à se mettre en arrêt maladie, et donc à faire financer la pénibilité par l'assurance maladie et non par les employeurs eux-mêmes. En outre les inégalités d'espérance de vie constatées au sein des catégories socioprofessionnelles restent scandaleusement élevées dans notre pays. Aussi, dans un contexte subi de restrictions budgétaire et de durcissement général des conditions de travail, il lui demande, alors qu'il avait prévu de reprendre ce dossier faute d'accord, quelles mesures il compte engager.
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