Texte de la REPONSE :
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L'évolution de la situation épidémiologique animale indique que le risque de pandémie grippale n'a pas diminué. D'une part, le virus est à l'état endémique dans plusieurs pays notamment d'Afrique et d'Asie et, d'autre part, il continue à évoluer. Comme l'a indiqué la directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) lors de l'ouverture de l'assemblée mondiale de la santé en mai dernier à Genève, la pandémie grippale constitue toujours l'une des principales menaces qui pèsent sur nos sociétés. Ce constat ressort également des travaux du séminaire européen « Euro grippe » organisé à Angers les 3, 4 et 5 septembre dernier par la présidence française et qui a réuni notamment les pays de l'Union européenne. Face à cette grave menace, la veille sanitaire est maintenue par l'OMS et, au niveau de l'Union européenne, par le comité de sécurité sanitaire et le centre européen de contrôle des maladies (ECDC). Pour la France, le ministère chargé de l'agriculture assure la vigilance nationale sur les risques d'épizootie et la gestion immédiate des alertes. Le ministère chargé de la santé effectue par ailleurs un suivi de l'évolution de la situation avec l'aide notamment de l'Institut de veille sanitaire (InVS). Chaque semaine, le comité restreint d'aide à la décision prévu en situation 3A par le plan national de prévention et de lutte « Pandémie grippale » fait un point des données disponibles. Par ailleurs, les travaux se poursuivent pour actualiser le plan national en fonction de l'évolution des connaissances et des moyens, et des résultats d'exercices nationaux ou locaux, pour sensibiliser les organismes publics et privés à s'organiser en vue de la survenue possible d'une pandémie et pour préparer l'information du public.
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