Texte de la REPONSE :
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Le Gouvernement, sous l'impulsion forte du Président de la République, a érigé la lutte contre le chômage des jeunes, en priorité absolue, et tout particulièrement dans les bassins d'emploi les plus touchés par les effets de la crise économique mondiale. Cette démarche s'est traduite par le lancement d'un plan d'urgence de l'emploi des jeunes et la mobilisation de Pôle-emploi et des services déconcentrés, au niveau régional comme départemental, du service public de l'emploi. Il s'agit tout d'abord de développer les contrats en alternance avec un objectif de 320 000 contrats d'apprentis entre le 1er juin 2009 et le 30 juin 2010, notamment en proposant le financement de places supplémentaires dans les secteurs en tension, dans le cadre des contrats d'objectifs et de moyens conclus entre l'État et les conseils régionaux. Parallèlement, les décrets n° 2009-693 et n° 2009-695 du 15 juin 2009 ont institué de nouvelles aides à l'embauche d'apprentis dans les entreprises de moins de 50 salariés, avec, en particulier, une aide de 1 800 euros par embauche supplémentaire d'apprenti entre le 24 avril 2009 et le 30 juin 2010. Pour autant, les centres de formation d'apprentis (CFA), s'ils ne disposent pas de fichier d'entreprises désireuses de conclure un nouveau contrat d'apprentissage, connaissent celles qui y ont recours de manière usuelle et répétitive. C'est également la raison pour laquelle l'État a signé avec les réseaux consulaires (Assemblée des chambres françaises de commerce et d'industrie le 3 juillet 2009 et l'Assemblée permanente des chambres de métiers le 18 septembre 2009) des conventions visant à déployer sur les territoires des développeurs de l'apprentissage chargés de contacter ou visiter 100 000 entreprises.
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