Texte de la REPONSE :
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Ces évènements, qui ont vu l'assassinat le 23 août 2008 d'un dirigeant religieux hindou et plusieurs exactions à l'encontre de communautés chrétiennes, ont été condamnés sans équivoque par le gouvernement et le Premier ministre indiens. Le Premier ministre, Manmohan Singh, a qualifié ces incidents, suite à un entretien le 28 août avec une délégation de la conférence épiscopale indienne, de « honte pour la nation ». Dans le même temps, les autorités fédérales indiennes se sont mobilisées pour prendre rapidement les mesures nécessaires à l'arrêt des violences, avec l'envoi de forces de police dans la zone touchée, l'imposition d'un couvre-feu dans les districts concernés et l'ouverture de centres d'accueil pour les populations victimes de ces exactions. Le Président de la République et le ministre des affaires étrangères et européennes ont évoqué cette question avec leurs partenaires indiens à l'occasion du dernier sommet qui s'est tenu entre l'Union européenne et l'Inde à Marseille le 29 septembre 2008. La France a rappelé son attachement au dialogue et à la liberté de religion afin qu'aucune personne ne soit menacée du fait de ses croyances religieuses ou de son appartenance à une minorité. Le premier ministre indien a souligné l'attachement de l'Inde à la liberté de croyance et à la liberté de culte et la volonté des autorités indiennes de faire respecter ces libertés. La France ne manquera pas de suivre attentivement, dans le cadre de ses échanges avec l'Inde, l'évolution de cette question.
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