FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 31601  de  M.   Le Fur Marc ( Union pour un Mouvement Populaire - Côtes-d'Armor ) QE
Ministère interrogé :  Culture et communication
Ministère attributaire :  Culture et communication
Question publiée au JO le :  30/09/2008  page :  8289
Réponse publiée au JO le :  11/11/2008  page :  9765
Rubrique :  presse et livres
Tête d'analyse :  annonces judiciaires et légales
Analyse :  réforme. perspectives
Texte de la QUESTION : M. Marc Le Fur attire l'attention de Mme la ministre de la culture et de la communication sur le projet de directive européenne prévoyant de substituer à la publication, obligatoire, des annonces judiciaires et légales dans la presse régionale et locale, une publication unique sur une plateforme électronique nationale. L'objectif de cette directive est de contribuer à l'allègement des charges administratives des entreprises. Cependant cette suppression pourrait restreindre le droit à l'information du citoyen et porter atteinte au pluralisme de la presse, en raison de la restriction des ressources qui en résulterait. Il lui demande de préciser la position du Gouvernement sur ce projet et les éventuelles mesures de compensation envisagées pour compenser les pertes de ressources qui pourraient en résulter pour la presse écrite, et plus particulièrement pour la presse écrite quotidienne régionale.
Texte de la REPONSE : Dès que les propositions de la Commission européenne ont été connues, les autorités françaises ont souligné auprès d'elle et auprès de leurs partenaires européens les conséquences déstabilisatrices pour l'économie de la filière d'une suppression des obligations de publication des annonces judiciaires et légales par voie de presse. La position des autorités françaises vise prioritairement à introduire dans le projet de directive une formulation qui permette aux États membres qui le souhaitent de maintenir des obligations de publication supplémentaires, les coûts induits par celles-ci pour les entreprises devant être compris dans la redevance unique prévue par la proposition de directive. La défense de cette solution s'avère toutefois difficile : régie par le vote à la majorité qualifiée au sein du Conseil, l'adoption du projet de la Commission ne soulève aucune réserve de fond de nos partenaires européens. La France ne dispose donc que d'une marge de manoeuvre réduite dans les négociations communautaires.
UMP 13 REP_PUB Bretagne O