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Texte de la REPONSE :
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La lutte contre l'habitat insalubre et indigne est une priorité nationale de la politique du logement. En particulier, pour l'ensemble des quatre départements d'outre-mer et Mayotte, les crédits, qui ont été mandatés en 2009 pour les opérations de réhabilitation de l'habitat insalubre (RHI), se sont élevés à 37 millions d'euros (dont 10 millions à La Réunion). Au-delà des moyens qui sont chaque année spécifiquement identifiés dans le cadre des budgets de programme, la loi du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l'exclusion a donné une impulsion nouvelle, à travers de multiples dispositions visant à mobiliser mieux et davantage le parc de logement et les acteurs concernés, notamment les opérateurs nationaux - Anah et Union économique et sociale du logement. À la suite du rapport du député Serge Letchimy, qui a rappelé le caractère massif de l'habitat indigne en outre-mer, le récent conseil interministériel de l'outre-mer vient d'arrêter un plan global d'action, qui doit associer les collectivités locales et l'État dans le cadre de plans communaux de résorption de l'habitat indigne et informel spécifiquement dotés. En complément de ces plans qui constitueront dorénavant le droit commun de la lutte contre l'habitat indigne, les treize opérations de rénovation urbaine en cours dans les départements d'outre-mer ainsi qu'à Mayotte continuent de bénéficier de l'appui financier et organisationnel des services de l'État et de l'ANRU. Enfin le récent programme national de requalification des quartiers anciens dégradés (PNRQAD) s'applique également à l'outre-mer, qui compte l'un des vingt-cinq projets retenus au plan national.
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