FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 3223  de  Mme   Poletti Bérengère ( Union pour un Mouvement Populaire - Ardennes ) QE
Ministère interrogé :  Santé, jeunesse et sports
Ministère attributaire :  Santé et sports
Question publiée au JO le :  14/08/2007  page :  5251
Réponse publiée au JO le :  24/02/2009  page :  1871
Date de changement d'attribution :  12/01/2009
Rubrique :  assurance maladie maternité : généralités
Tête d'analyse :  conventions avec les praticiens
Analyse :  chirurgiens. nomenclature des actes
Texte de la QUESTION : Mme Bérengère Poletti attire l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports au sujet de la situation à laquelle sont confrontés certains « chirurgiens titrés » (près de 600 anciens internes, anciens chefs de clinique, anciens assistants des hôpitaux). En, effet, il semblerait que ces derniers soient « bloqués » en secteur 1, alors qu'il leur avait été indiqué lorsqu'ils avaient fait ce choix qu'ils pourraient à tout moment le changer (et donc opter pour le secteur 2). Les chirurgiens s'installant pour la première fois peuvent toujours choisir entre ces deux secteurs, ce qui signifie que le secteur 2 n'est pas fermé aux chirurgiens ou, plus exactement, pas aux nouveaux chirurgiens. C'est pourquoi elle lui demande que soit portées à sa connaissance les raisons pour lesquelles les anciens chefs de clinique qui avaient choisi le secteur 1 ne peuvent aujourd'hui opter pour le secteur 2, et les possibilités d'évolution de cette situation.
Texte de la REPONSE : En application de l'article L. 162-14-1 du code de la sécurité sociale, la convention médicale définit les conditions dans lesquelles les médecins peuvent être autorisés à pratiquer des dépassements par rapport aux honoraires conventionnels. Ainsi, seuls peuvent être autorisés à pratiquer des honoraires différents, dans le cadre de la convention actuelle, les médecins remplissant des conditions de titres et diplômes et sollicitant d'exercer en secteur 2 lors de leur première installation. Les dispositions négociées par les partenaires conventionnels excluent donc la possibilité pour les médecins qui se sont déjà installés en secteur 1 de passer en secteur 2. Cette disposition contribue à maintenir un accès à tarif opposable aux assurés, leur garantissant ainsi le respect d'un des principes fondateurs de l'assurance maladie que constitue la couverture des frais médicaux par la solidarité nationale. Toutefois, cette situation pourrait évoluer avec la mise en place d'un nouveau secteur conventionnel, le secteur optionnel. Ce secteur, tel qu'il pourrait être défini au vu des discussions entre l'union nationale des caisses d'assurance maladie (UNCAM), les syndicats de médecins et l'union nationale des organismes complémentaires d'assurance maladie (UNOCAM), garantirait l'accès aux soins à des tarifs qui ne pénalisent pas les assurés, tout en assurant aux praticiens le choisissant une certaine liberté tarifaire. Pour cela, le secteur optionnel prévoirait la réalisation d'une part d'actes à tarif opposable, le plafonnement des dépassements et l'amélioration de la prise en charge de ces dépassements par les organismes complémentaires.
UMP 13 REP_PUB Champagne-Ardenne O