FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 32858  de  M.   Hunault Michel ( Nouveau Centre - Loire-Atlantique ) QE
Ministère interrogé :  Travail, relations sociales, famille et solidarité
Ministère attributaire :  Travail, relations sociales, famille, solidarité et ville
Question publiée au JO le :  14/10/2008  page :  8778
Réponse publiée au JO le :  23/06/2009  page :  6246
Date de changement d'attribution :  15/01/2009
Rubrique :  travail
Tête d'analyse :  droit du travail
Analyse :  contrat de travail. rupture conventionnelle. réglementation
Texte de la QUESTION : M. Michel Hunault attire l'attention de M. le ministre du travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité sur les modalités de rupture amiable du contrat de travail à durée indéterminée prévue par la loi de modernisation du marché du travail. Les dispositions de la loi permettent d'éviter les procédures devant les prud'hommes et s'inspirent très directement de l'accord passé entre les partenaires sociaux. Cette rupture conventionnelle suppose un accord du salarié et de l'employeur. Il lui demande de préciser les conditions dans lesquelles cette rupture ouvre droit, d'une part, à des indemnités de départ pour le salarié et, d'autre part, le bénéficie de l'assurance chômage.
Texte de la REPONSE : L'attention de Monsieur le ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville, a été appelée sur les conditions d'application du décret n° 2008-715 du 18 juillet 2008 portant diverses mesures relatives à la modernisation du travail et organisant la rupture conventionnelle du contrat de travail. S'agissant tout d'abord du montant de l'indemnité spécifique de rupture conventionnelle, il doit être au moins égal à celui de l'indemnité de licenciement, conformément à l'article L. 1237-13 du code du travail. Si les parties à la rupture souhaitent négocier entre elles un montant supérieur, rien ne les en empêche. Les partenaires sociaux viennent de conclure un avenant précisant qu'il s'agit de l'indemnité conventionnelle, sans remettre en cause les sommes versées jusqu'alors. Le texte est ouvert à la signature, et s'il est validé, ce seront alors les indemnités conventionnelles lorsqu'elles sont supérieures aux indemnités légales qui devront être prises en compte. En ce qui concerne le bénéfice de l'assurance-chômage, la loi n° 2008-596 du 25 juin 2008 portant modernisation du marché du travail prévoit le droit du salarié partie à une rupture conventionnelle d'y accéder. À ce titre, l'arrêté du 9 octobre 2008 portant agrément de l'avenant n° 1 du 27 juin 2008 au règlement général annexé à la convention du 18 janvier 2008 relatif à l'aide au retour à l'emploi et à l'indemnisation du chômage a été publié au Journal officiel du 22 novembre 2008. Ainsi, le règlement général est complété par une mention explicite à la rupture conventionnelle, ce qui permet au salarié de prétendre à l'indemnisation d'assurance-chômage de droit commun.
NC 13 REP_PUB Pays-de-Loire O