Texte de la REPONSE :
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L'année 2008 a été l'occasion de conforter la place et le rayonnement de la langue française sur la scène internationale. La révision constitutionnelle, qui consacre le rôle de notre République dans la solidarité entre les États ayant le français en partage, et la résolution adoptée au sommet de Québec, visant à permettre aux États de conclure avec l'organisation internationale de la francophonie des pactes linguistiques destinés à y promouvoir l'usage de la langue française, constituent deux étapes marquantes dans la reconnaissance du lien fondateur autour duquel s'est construit le mouvement francophone. Au plan européen, la présidence française de l'Union a été l'occasion de conforter la place de notre langue dans les instances communautaires et auprès de nos partenaires. Elle a surtout permis de faire avancer de façon significative la cause de la diversité linguistique, grâce au succès rencontré par les « états généraux du multilinguisme » le 26 septembre 2008, et à l'adoption le 21 novembre par le Conseil des ministres de l'éducation, de la jeunesse et de la culture de l'Union européenne d'une résolution dotant l'Europe d'une stratégie en matière de multilinguisme. Réaffirmer la place que doit tenir la langue française dans notre appareil d'État ne peut que conforter cette dynamique insufflée au plan international. Le Premier ministre a rappelé dans l'avant-propos à l'édition 2007 du rapport au Parlement le rôle éminent qui revient à l'État dans la promotion, la transmission et la diffusion de la langue française. C'est en plein accord avec ces orientations que la ministre de la culture et de la communication soumettra prochainement à sa signature une circulaire adressée aux membres du Gouvernement pour leur rappeler le cadre dans lequel ils sont tenus de s'inscrire en ce qui concerne l'usage de la langue française et pour porter à leur attention les différentes ressources dont ils disposent pour communiquer efficacement avec le public dans le respect de notre langue.
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