Texte de la REPONSE :
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L'honorable parlementaire a bien voulu attirer l'attention du ministre des affaires étrangères et européennes sur le maintien en captivité, depuis juin 2006, de notre compatriote Gilad Shalit. La France a toujours condamné avec la plus grande fermeté le maintien en captivité du soldat franco-israélien. Comme le Président Sarkozy l'a déclaré le 2 mars à Charm el Cheikh, « Gilad Shalit est pour la France un compatriote et nous n'accepterons jamais que sa vie soit mise en danger ». Sa libération est une priorité et nous souhaitons qu'elle intervienne dans les plus brefs délais. Tant qu'il ne sera pas libre, nous ne cesserons d'exiger de ses ravisseurs sa libération immédiate et sans conditions ainsi que des gestes humanitaires et des signes de vie. Nous mobilisons afin d'y parvenir tous les canaux d'influence dont nous disposons, notamment auprès de tous les pays qui entretiennent, contrairement à la France, des liens avec le Hamas, comme la Syrie, le Qatar, la Norvège, la Russie ou la Turquie. Nous nous concertons régulièrement sur le sort de Gilad Shalit au cours des entretiens politiques franco-israéliens. La France entend favoriser la libération de notre compatriote dans le cadre des efforts de sortie de crise et de consolidation du cessez-le-feu à Gaza. Le Président de la République et le ministre ont multiplié, ces derniers mois, les contacts avec le président Hosni Moubarak et les ministres Ahmed Aboul Gheit et Omar Suleiman pour promouvoir l'initiative franco-égyptienne, qui a permis l'arrêt des combats en janvier dernier, et pour appuyer la médiation égyptienne en cours. Enfin, nos autorités maintiennent un contact étroit avec la famille de notre compatriote. L'ambassadeur de France en Israël a remis en main propre à ses parents une lettre du Président de la République, le 19 mars 2009, pour la commémoration du millième jour de détention de Gilad Shalit. La France entend poursuivre ses efforts jusqu'à la libération de Gilad Shalit.
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