Texte de la REPONSE :
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Les dommages qui peuvent être provoqués par l'intervention des services de police judiciaire sont susceptibles d'engager, le cas échéant, la responsabilité de l'État. Les personnes qui s'en estiment victimes, soit au titre d'un préjudice corporel, soit au titre d'un préjudice matériel, soit au titre d'un préjudice moral, peuvent saisir le ministère de la justice pour en demander réparation, voire en cas de refus, total ou partiel, s'adresser au juge judiciaire, lequel peut déterminer les réparations civiles qu'il estimerait fondées. Ces principes s'appliquent au cas mentionné par la question, concernant les dommages liés à une interpellation, qui concerneraient une copropriété.
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