FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 35442  de  Mme   Dumont Laurence ( Socialiste, radical, citoyen et divers gauche - Calvados ) QE
Ministère interrogé :  Éducation nationale
Ministère attributaire :  Éducation nationale
Question publiée au JO le :  18/11/2008  page :  9882
Réponse publiée au JO le :  03/02/2009  page :  1092
Rubrique :  associations
Tête d'analyse :  associations d'éducation populaire
Analyse :  fonctionnement. financement
Texte de la QUESTION : Mme Laurence Dumont rappelle à M. le ministre de l'éducation nationale que le Parlement a voté dans le cadre du PLF 2008 des crédits fléchés en direction des associations partenaires de l'éducation nationale afin de mettre en oeuvre des politiques éducatives. Ces crédits votés par le Parlement, ont été notifiés par courrier aux associations concernées pour l'année 2009. Or, début octobre 2009, il a procédé à une notification modificative réduisant de 25 % les montants correspondants, au motif de « gel budgétaire », décision mettant en péril un grand nombre de structures à quelques mois de la fin de leur exercice budgétaire. Cette décision vient en complément de l'annonce du rapatriement des postes éducation nationale mis à disposition à la rentrée 2009. Cette décision asphyxie des structures déjà exsangues au niveau de leur financement en dépit du rôle primordial qu'elles jouent pour notre jeunesse. Elle surprend par sa teneur et par son commanditaire au regard de la procédure. Aussi, elle lui demande de bien vouloir lui faire part : des textes sur lesquels le ministre s'est appuyé pour revenir discrétionnairement sur des attributions de crédits votés par le Parlement ; de la destination des fonds non versés aux associations ; des éléments justifiant le gel budgétaire invoqué.
Texte de la REPONSE : Les associations éducatives complémentaires de l'enseignement public sont depuis fort longtemps des prestataires du ministère de l'éducation nationale pour la mise en oeuvre d'activités dans le champ périscolaire. Entre 2008 et 2009, le financement du ministère de l'éducation nationale en direction des prestataires du monde associatif progressera de 75 millions d'euros à 114 millions d'euros, traduisant une augmentation de plus de 50 % de nos crédits d'intervention. S'agissant de la politique des emplois, l'action du ministère de l'éducation nationale s'inscrit dans un nouveau cadre législatif et réglementaire. En effet, les nouvelles modalités de la mise à disposition ne permettent plus aux associations d'être exonérées du remboursement des salaires. Les agents mis à disposition des associations se verront donc proposer une évolution de leur situation pour celle du détachement. Dans ce domaine, le ministre de l'éducation nationale souhaite conduire une politique ambitieuse, favorisant la réussite des élèves, soucieuse de l'utilisation des crédits de l'État et répondant aux exigences énoncées par le Parlement. Afin d'évoluer vers une logique de financements sur projets, les associations sont donc invitées à inscrire résolument leurs activités dans le champ des priorités définies par l'État pour réduire l'échec scolaire et aider les élèves les plus en difficulté, en particulier dans l'accompagnement éducatif, dans l'aide à la scolarité ou dans la mise en oeuvre des activités culturelles et artistiques.
S.R.C. 13 REP_PUB Basse-Normandie O