Texte de la REPONSE :
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Le dispositif d'identification par empreintes génétiques de la filiation maternelle des demandeurs de visa, dans le cadre d'une procédure de regroupement familial, se caractérise par une grande complexité procédurale et matérielle. L'encadrement de ce dispositif, accru notamment par les exigences résultant de la décision du Conseil constitutionnel, qui en valide le principe, cumule, en effet, des procédures administratives et judiciaires et fait intervenir de multiples acteurs, en France comme à l'étranger. Dans ces conditions, il n'a pas été possible, dans le laps de temps imparti par le législateur au titre de l'expérimentation, soit avant le 31 décembre 2009, de résoudre l'ensemble des contraintes procédurales et organisationnelles, imposées notamment aux services consulaires. Ces derniers ont indiqué, par ailleurs, que le dispositif n'est susceptible de présenter une utilité que pour 0,01 % seulement des dossiers de demande de visas.
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