Texte de la REPONSE :
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L'honorable parlementaire a souhaité attirer l'attention de la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur le boycott des académies israéliennes par l'Union des professeurs d'universités britanniques. Si l'on peut regretter cette position, il ne lui appartient pas de demander une condamnation française de ce boycott, s'agissant d'une organisation professionnelle étrangère. Elle peut toutefois l'assurer que la France, quatrième partenaire scientifique d'Israël, entretient avec ce pays une longue tradition de coopération universitaire et de recherche. Elle a souhaité, avec la création en 2004 du haut-conseil franco-israélien, donner un nouvel élan à cette coopération universitaire, scientifique et technologique. Ainsi ont été financés depuis cette date six grands programmes d'excellence dans des domaines tels que la bio-informatique, l'astrophysique, les neurosciences et la robotique pour ne citer que les plus récents. Tous ces programmes scientifiques de pointe impliquent de très nombreux laboratoires universitaires français ainsi que nos grands organismes de recherche : le CNRS à lui seul collabore avec cinq grandes institutions israéliennes, avec plus de 200 de ses laboratoires engagés dans cette coopération. L'INSERM, l'INRIA ou l'Institut Pasteur pour leur part sont également engagés dans des collaborations de grande valeur scientifique. Ces différents programmes permettent en outre de faciliter la mobilité des enseignants et enseignants-chercheurs des deux pays, et le financement des séjours d'étude des étudiants. Ces quelques éléments démontreront à eux seuls la volonté clairement affichée de notre pays, et de son ministère, de développer et enrichir notre coopération avec Israël.
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