Texte de la REPONSE :
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Le Gouvernement est attentif à la qualité du service ferroviaire de voyageurs. Le projet de loi relatif au Grenelle de l'environnement a mis en exergue l'importance accordée au développement de ce mode de transport. L'offre de services par trains de nuit est fortement concurrencée par l'amélioration de l'offre TGV et sa clientèle est régulièrement en baisse. En conséquence, cette activité est fortement déficitaire. Les obligations incombant à la SNCF en matière de transport public et d'aménagement du territoire ne peuvent être satisfaites en faisant abstraction du coût économique pour la collectivité. L'entreprise ferroviaire a donc décidé de recentrer l'offre de nuit sur les liaisons répondant à un marché significatif et susceptible de trouver à terme un équilibre économique. Jusqu'à la fin de l'année 2008, l'offre de nuit pour la liaison Reims-Nice était assurée, hors vacances scolaires, le vendredi au départ de Reims et le dimanche au départ de Nice. Elle l'était quotidiennement sur certaines périodes de vacances. Le trafic longue distance pour les trains Reims Nice et Nice-Reims, Châlons-en-Champagne, Vitry-le-François, Saint-Dizier, Chaumont, ne représentait en moyenne que 55 clients par circulation en 2007 et le trafic régional ou de courte distance était inexistant. Pour pallier la suppression des trains de nuit entre Reims et Culmont-Chalindrey, les usagers disposent d'offres ferroviaires alternatives sur la liaison Reims-Nice : la desserte TER Reims-Culmont-Chalindrey offre, quotidiennement dans le sens nord-sud et du lundi au samedi dans le sens inverse, une correspondance avec le train Lunéa Luxembourg-Côte d'Azur ; l'utilisation de l'offre TGV, avec correspondance soit à Paris, soit à Marne-la-Vallée, soit à l'aéroport Charles-de-Gaulle ou à Massy TGV, permet de réaliser ce trajet en près de sept heures. Grâce à ces services ferroviaires, il reste pertinent pour les Marnais de faire le choix du rail sur la liaison Reims-Nice.
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