FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 38661  de  M.   Saint-Léger Francis ( Union pour un Mouvement Populaire - Lozère ) QE
Ministère interrogé :  Affaires étrangères et européennes
Ministère attributaire :  Affaires étrangères et européennes
Question publiée au JO le :  23/12/2008  page :  11016
Réponse publiée au JO le :  02/02/2010  page :  1058
Rubrique :  politique extérieure
Tête d'analyse :  Thaïlande
Analyse :  situation politique
Texte de la QUESTION : M. Francis Saint-Léger attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères et européennes sur les tensions agitant la Thaïlande. Il désire savoir si les ressortissants français peuvent se rendre sans risque dans ce pays.
Texte de la REPONSE : La vie politique thaïlandaise connaît une accalmie depuis l'élection par le Parlement d'Abhisit Vejjajiva, chef du parti démocrate, dans les fonctions de Premier ministre, et la formation d'un gouvernement de coalition en décembre 2008. Pour autant, les divisions, au sein de la société thaïlandaise, entre les élites urbaines, hostiles à l'ancien premier ministre Thaksin Shinawatra, et les campagnes du Nord et du Nord-Est, qui lui sont favorables, n'ont pas disparu. Les manifestations d'opposants au gouvernement demeurent encore fréquentes à Bangkok. La France suit les évolutions politiques en Thaïlande avec une grande attention, en particulier s'agissant de la sécurité de ses ressortissants. Les fiches « conseil aux voyageurs », accessibles sur le site du ministère des affaires étrangères et européennes, et régulièrement actualisées, permettent d'évaluer les risques éventuels d'un déplacement à l'étranger. À l'heure actuelle, les Français peuvent se rendre sans risque en Thaïlande dans la mesure où ils suivent ces conseils : se tenir à l'écart de tout rassemblement à motivation politique, surseoir à tout déplacement autour du temple de Preah Vihear (localisé à la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge) et dans les provinces du Sud du pays, où l'état d'urgence a été décrété. Quant aux déplacements dans les zones frontalières avec la Birmanie, ils sont à envisager avec une grande prudence, en raison des risques de brigandage et de terrorisme.
UMP 13 REP_PUB Languedoc-Roussillon O