FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 39237  de  M.   Warsmann Jean-Luc ( Union pour un Mouvement Populaire - Ardennes ) QE
Ministère interrogé :  Commerce, artisanat, petites et moyennes entreprises, tourisme et services
Ministère attributaire :  Commerce, artisanat, petites et moyennes entreprises, tourisme et services
Question publiée au JO le :  06/01/2009  page :  23
Réponse publiée au JO le :  10/02/2009  page :  1316
Rubrique :  commerce et artisanat
Tête d'analyse :  coiffure
Analyse :  exercice de la profession. suppression des diplômes. pertinence
Texte de la QUESTION : M. Jean-Luc Warsmann attire l'attention de M. le secrétaire d'État chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme et des services sur l'ordonnance n° 2004-279 modifiant la loi n° 46-1173 du 23 mai 1946. Cette ordonnance stipule que les ressortissants des États membres de l'Union européenne ayant exercé la profession de coiffeur six années durant peuvent diriger un salon de coiffure en France, sans être titulaires d'un brevet professionnel. Or il semblerait que cette dérogation ne soit pas réciproque pour les professionnels français. En conséquence, il le prie de bien vouloir lui faire connaître sa position sur ce sujet.
Texte de la REPONSE : En application du droit communautaire, les ressortissants d'un État membre de la Communauté européenne ou d'un autre État partie à l'accord sur l'Espace économique européen peuvent obtenir la reconnaissance de leur expérience professionnelle en vue d'assurer le « contrôle effectif et permanent » de l'activité d'un salon de coiffure. La directive 2005/36/CE du 7 septembre 2005 relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles, en cours de transposition en droit français, reprend et actualise sur ce point les dispositions d'une directive antérieure. Le régime de reconnaissance automatique de l'expérience professionnelle prévu par cette directive concerne les ressortissants communautaires et n'a pas nécessairement vocation à être étendu par les États membres à leur propres nationaux. Néanmoins, les professionnels français ont également la possibilité de faire valoir leur expérience professionnelle par le biais de la procédure de validation des acquis de l'expérience professionnelle (VAE) prévue par l'article L. 335-5 du code de l'éducation. Cette procédure permet en effet à ces professionnels de valider une expérience acquise pendant au moins trois ans dans le secteur de la coiffure, et d'obtenir ainsi la reconnaissance de leur qualification professionnelle.
UMP 13 REP_PUB Champagne-Ardenne O