Texte de la REPONSE :
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La crise politique qui a affecté le Zimbabwe en mars 2008 s'est accompagnée d'une grave épidémie de choléra. Survenue en août 2008, celle-ci a perduré jusqu'à la fin avril 2009. Cette crise sanitaire est directement liée aux difficultés économiques liées à la défaillance de l'État zimbabwéen (la crise financière a conduit à une inflation historique - plus de 56 Mds de % à l'automne 2008, selon le FMI). En effet, l'épidémie s'est propagée du fait de la vétusté des canalisations d'eau, qui n'étaient plus entretenues depuis des années. Cette épidémie a affecté près de 100 000 personnes et causé environ 4 300 décès. Les enfants ont été particulièrement touchés du fait de la fermeture des écoles qui les laissaient oisifs dans les rues, où l'eau contaminée stagnait en saison des pluies. Face à une situation aussi préoccupante, affectant une population sans défense (à l'automne 2008, la crise a conduit à la fermeture des hôpitaux et dispensaires), la communauté internationale et la France se sont fortement mobilisées. La forte mobilisation des agences spécialisées des Nations unies notamment, de l'OMS et de l'UNICEF, et la mobilisation des bailleurs qui ont fait effectuer d'importants travaux sur les canalisations d'eau, notamment dans la capitale, Harare, où l'épidémie avait démarré et celle des nombreuses ONG présentes sur le terrain - contribution globale d'environ 100 MUSD - a permis d'enrayer l'épidémie en quelques mois, mais également d'éviter sa résurgence à la saison des pluies suivante.
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