Texte de la REPONSE :
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Afin de répondre aux mutations auxquelles la presse écrite est confrontée, le Gouvernement est attaché à ce que soient engagées des études et recherches relatives aux contenus de la presse. Ainsi que l'ont mis en exergue les états généraux de la presse écrite, les études de connaissance des lectorats, des pratiques d'information et des innovations nécessaires méritent plus spécifiquement d'être développées et encouragées afin qu'elles soient menées au niveau des entreprises et qu'elles soient mutualisées. Il s'avère en effet particulièrement utile de disposer d'études de fond sur les évolutions de comportement, les transformations des modes de lecture ou bien encore les attentes à l'égard des moyens d'information. Une telle initiative ne peut cependant que relever des professionnels de la presse. Si l'État est prêt à soutenir financièrement de telles mesures, il ne lui appartient pas de définir les bonnes pratiques en matière d'information ni les innovations souhaitables à mettre en oeuvre. Un projet est à ce titre actuellement à l'étude en relation avec un groupe de personnalités qualifiées. Il est encore trop tôt pour annoncer à cette date le calendrier de mise en oeuvre de ce projet qui nécessite la mobilisation de nombreux partenaires.
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