Texte de la REPONSE :
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Les travaux scientifiques menés par une équipe française associant le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), l'université Lille-2 et l'institut Pasteur de Lille, associés à leurs collègues britanniques de l'Imperial Collège, dont les résultats ont fait l'objet d'une publication récente dans une revue scientifique internationale de référence, mettent en évidence le rôle de certains gènes dans la susceptibilité à l'obésité. Ces travaux contribuent à l'avancée de la connaissance sur le rôle de la génétique dans la survenue de l'excès de poids et de l'obésité, qui augmentent le risque de nombreuses pathologies associées à une mortalité précoce élevée. La poursuite de ces recherches est essentielle pour préparer l'avenir. La complexité des relations entre les caractéristiques génotypiques et leur expression phénotypique est aussi de mieux en mieux appréhendée. À terme, on peut espérer que ces efforts contribueront à permettre de mieux orienter les stratégies préventives et thérapeutiques visant les sujets à haut risque, dans le cadre d'une politique de prévention qui doit rester axée sur la promotion d'une alimentation satisfaisante et d'une activité physique suffisante. En l'état actuel des connaissances, la prévention de l'obésité repose sur l'amélioration de l'environnement physique pour inciter à la pratique d'activité physique, sur l'amélioration de la qualité nutritionnelle des aliments mis sur le marché et de leur mode de commercialisation, et sur la diffusion d'une information validée. Cet effort va de pair avec un dépistage précoce du risque d'obésité, sur la base du suivi de l'indice de masse corporelle depuis la petite enfance, en particulier lorsqu'il existe des antécédents d'obésité familiale.
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