Texte de la REPONSE :
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La secrétaire d'État chargée de la famille et de la solidarité a pris connaissance avec intérêt de la question relative à la continuité de l'accueil des très jeunes enfants en cas de grève et à l'adaptation aux structures de petite enfance du service minimum (déjà en vigueur pour les écoles). Compte tenu à la fois de l'insuffisance de l'offre d'accueil et de l'absence d'entité publique juridiquement responsable de l'accueil de la petite enfance, il apparaît difficile d'instaurer un mécanisme comparable à celui applicable aux écoles. Dans ce contexte, le Gouvernement met l'accent sur l'amélioration des conditions de fonctionnement des structures d'accueil du jeune enfant, diminuant ainsi les risques de conflits sociaux préjudiciables aux familles. Il entend également développer sensiblement le nombre de places d'accueil avec un objectif de 100 000 places supplémentaires d'ici à 2012 incluant des créations nettes et l'optimisation de l'existant. Pour y parvenir, l'État et la Caisse nationale des allocations familiales sont convenus, dans le cadre de la convention d'objectifs et de gestion 2009-2012, d'augmenter sensiblement les moyens financiers qui leurs sont alloués. Plus d'un milliard d'euros supplémentaires sont programmés, portant ainsi la contribution de la branche famille à près de trois milliards d'euros par an à l'horizon 2012.
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