Texte de la REPONSE :
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L'étude de la Confédération du logement et du cadre de vie (CLCV) fait apparaître des écarts importants entre les tarifs des services bancaires pratiqués par les établissements métropolitains et ceux des DOM, singulièrement à la Réunion, tant pour les offres groupées que les prestations à la carte. Il convient cependant de rappeler que, de manière générale, un écart tarifaire se justifie notamment par un coût du risque plus élevé outre-mer et par la situation nette structurellement emprunteuse des banques ultramarines comparées aux banques métropolitaines. L'étude montre cependant de réelles différences tarifaires entre les établissements, selon la nature des produits et des services proposés. Elle montre également que les tarifs proposés par certains établissements sont parfois très comparables à ceux que ces mêmes établissements offrent en métropole. Il est donc essentiel que les consommateurs fassent pleinement jouer la concurrence et restent vigilants dans le choix de leur banque et des produits qu'ils souscrivent. À cette fin, des mesures, comme le relevé annuel des frais bancaires que les établissements bancaires sont tenus de communiquer depuis cette année, ont été prises et renforcent la transparence pour les clients. Devrait aussi y contribuer la mise en place par l'Institut d'émission des départements d'outre-mer (IEDOM), au premier semestre de cette année, d'un observatoire public des tarifs bancaires dans ces départements. Le Gouvernement restera vigilant s'agissant des conditions dans lesquelles les banques communiquent sur leurs offres tarifaires, en métropole comme en outre-mer.
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