Texte de la QUESTION :
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M. Christian Vanneste interroge M. le secrétaire d'État chargé des affaires européennes sur une note émanant du chef de la sécurité de la Commission européenne, qui a été envoyée à l'ensemble des services, et qui a été révélée par un article du quotidien allemand, la Frankfurter allgemeine zeitung. Pour cette note, « des cas récents montrent que la menace de l'espionnage contre la Commission croît de jour en jour, certains pays, des groupes de pression, des journalistes et des agences privées cherchant à obtenir des informations sensibles et protégées ». D'après le journal Libération, il a manifestement échappé au chef de la sécurité que le travail des journalistes, assimilés à des "groupes de pression" et des "agences privées" est justement de se procurer des informations « sensibles et protégées » et que cela fait partie de leur travail qui est essentiel au bon fonctionnement de la démocratie. Valérie Rampi, porte-parole du commissaire chargé de l'administration, s'est enfoncée en se défendant : « il n'y a pas une suspicion généralisée envers les journalistes » et il "peut aussi s'agir d'une jeune et jolie stagiaire aux longues jambes" (le boudin n'est donc pas concerné). Le lapsus (« généralisé ») est révélateur : seuls les fouineurs sont visés, ceux qui estiment que l'information n'est pas donnée lors du point de presse quotidien de la Commission. Et précisions à Valérie Rampi que la note ne parle pas de "jeunes et jolies stagiaires" mais bien de "journalistes". Il aimerait en savoir plus sur ce sujet.
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