Texte de la REPONSE :
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En février 2009, l'Australie a fait face, dans l'État du Victoria, aux incendies les plus meurtriers de son histoire. Le bilan humain s'est établi à près de 210 victimes, auquel s'ajoutent des dégâts matériels, économiques et naturels considérables. Profondément touchée par les conséquences tragiques de cette catastrophe, la France a immédiatement fait part aux autorités australiennes de son émotion et de sa disposition à apporter son assistance. Une équipe de vingt-neuf sapeurs-pompiers de Nouvelle-Calédonie avec leur équipement individuel et le matériel nécessaire à une entière autonomie a été placée en alerte par le Haut Commissariat de Nouméa, avec un avion prêt à décoller de Nouméa pour l'acheminer sur place. Les autorités australiennes n'ont toutefois pas jugé nécessaire de solliciter ces moyens, compte tenu de l'arrivée de renforts substantiels des autres États fédérés australiens et de l'amélioration sensible des conditions météorologiques. Au niveau fédéral comme de l'État du Victoria, elles ont toutefois chaleureusement remercié la France pour son initiative. Un projet d'accord-cadre de coopération en matière de sécurité civile, qui pourrait prendre la forme d'un arrangement administratif, entre la France et l'Australie (Emergency Management Australia [EMA]) est actuellement à l'étude. Il est destiné à faciliter les échanges d'information et d'expériences concernant la gestion des situations d'urgence et à permettre des échanges d'équipes de sapeurs-pompiers et de sécurité civile. Un tel accord faciliterait l'envoi de ces équipes dans l'autre pays en cas de catastrophe.
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