Texte de la REPONSE :
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Trois ans après la mise en place des groupes d'entraide mutuelle (GEM) pour personnes souffrant de troubles psychiques, le bilan s'avère très positif. Défini par la circulaire n° 418 du 29 août 2005, le but de ces GEM est d'aider les personnes en souffrance psychique à rompre l'isolement, à restaurer ou à maintenir les liens familiaux et à créer des liens avec la communauté environnante. Leur création constitue un progrès majeur pour les personnes souffrant de troubles psychiques et un moyen permettant de tendre vers leur participation à la vie de la cité. L'objectif fixé par le plan Psychiatrie et santé mentale 2005-2008 de créer 300 GEM sur le territoire national est, à ce jour, atteint et même dépassé puisque 333 GEM ont été financés en 2008. Les directions départementales des affaires sanitaires et sociales (DDASS) instruisent les demandes de création de GEM dans leurs départements, priorisent ces demandes en fonction de critères (respect du cahier des charges, implantation géographique, etc.) et élaborent les conventions de financement signées et revues tous les ans. Les DDASS apportent également un appui aux GEM, s'assurent de leur bon fonctionnement au regard du cahier des charges et animent des réunions avec l'ensemble des acteurs concernés, notamment les GEM, les parrains (associations représentatives du secteur) et les collectivités locales. Un bilan de la mise en oeuvre du dispositif est réalisé chaque année à partir des remontées des fiches de suivi des GEM par les services déconcentrés. Il est présenté dans le cadre du Comité national de suivi des GEM. Ce comité réunit les services des ministères chargés de la santé et de la solidarité (direction de l'action sociale, direction générale de la santé et direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins), des représentants des DDASS et des DRASS, la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA), les représentants des trois grands réseaux : Union nationale des amis et familles de malades psychiques (UNAFAM), Fédération nationale des patients en psychiatrie (FNAPSY) et Fédération d'aide à la santé mentale-Croix marin, à l'origine de la création de nombreuses structures, des représentants de la psychiatrie publique et l'Association des maires de France (AMF). L'année 2009 doit être l'occasion d'un point d'étape et d'une consolidation du réseau existant après un fort développement quantitatif depuis fin 2005. Une évaluation qualitative du dispositif sera réalisée avec le concours du Comité national de suivi en s'appuyant notamment sur les premières initiatives prises en la matière par les trois grands réseaux.
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