Texte de la QUESTION :
|
M. Pascal Terrasse attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur l'avenir des instituts universitaires de formation des maîtres et plus particulièrement de leurs antennes. Le recrutement des enseignants à l'issue d'un concours accessible aux titulaires d'un master, réduit le métier d'enseignant à une formation initiale sanctionnée par un diplôme universitaire sans autre apprentissage ou presque. La suppression des IUFM liée à cette réforme a des conséquences importantes. Sur le plan de l'aménagement du territoire, la présence de 31 IUFM sur 130 sites confère à ces établissements une proximité avec les besoins de chaque département, tant pour la formation initiale et continue que pour des actions de formation permanente. Ainsi, les jeunes enseignants de l'Ardèche peuvent-ils poursuivre une année de stage à Privas après leur réussite au concours. Cette offre de proximité constitue un intérêt certain si l'on considère l'éloignement de l'université qui se trouve à Grenoble. Toute forme de reconcentration dans les centres universitaires aurait des effets préjudiciables pour les étudiants comme pour les territoires. Devant les inquiétudes très fortes exprimées de toute part quant à la perspective de suppression des instituts universitaires de formation des maîtres, il lui demande donc de bien vouloir préciser ses intentions sur l'avenir de ces antennes et particulièrement de celle de Privas.
|