Texte de la REPONSE :
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Le plan « psychiatrie et santé mentale 2005-2008 » prévoyait la mise en oeuvre de campagnes grand public, afin de modifier les perceptions sur les principales pathologies, leurs causes, leurs symptômes et leurs traitements. La représentation négative de la maladie mentale, au-delà des attitudes de rejet des personnes atteintes de troubles mentaux qu'elle peut provoquer, constitue un frein aux recours aux soins et à la prise en charge favorisant ainsi le maintien voir l'aggravation des troubles et l'exclusion. La mise en oeuvre de cet objectif s'est traduit par une campagne de communication sur la dépression, confiée à l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) en novembre 2007 et organisée sous forme d'une campagne médiatique grand public et de la diffusion d'un guide pour les professionnels et le grand public. Par ailleurs, le ministère chargé de la santé soutient des associations d'usagers en santé mentale ou de leurs familles qui portent des actions d'information développées au niveau national ou régional sur les maladies mentales, parfois plus spécifiquement sur les troubles dépressifs (organisation de la journée européenne sur la dépression) ou les psychoses (schizophrénie). Chaque année, durant le mois de mars, ces associations, parfois en étroit partenariat avec des établissements de santé, organisent des actions d'informations sur les maladies mentales et les soins en psychiatrie à l'occasion de la semaine d'information sur la santé mentale (SISM). Ces actions participent à l'évolution du regard sur les pathologies mentales et psychiatriques et permettent aux patients de mieux s'intégrer dans la société.
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